search
Abonnez-vous
À la Une
À la Une
Abaloparatide (ELADYNOS°) et ostéoporose postménopausique

Chez les femmes ménopausées, la prévention des fractures liées à une fragilité osseuse repose principalement sur la prévention des chutes et la pratique régulière d'exercices physiques (1). Quand une prévention médicamenteuse est choisie, notamment pour prévenir une nouvelle fracture chez les femmes qui ont déjà eu une fracture consécutive à un traumatisme de faible intensité, un diphosphonate tel que l'acide alendronique est le premier choix à condition que les apports en calcium et vitamine D soient suffisants. Il évite environ 3 fractures symptomatiques vertébrales et 1 fracture du col du fémur pour 100 patientes traitées pendant 3 ans (2). Par voie orale, un diphosphonate expose notamment à des : dysphagies, brûlures rétrosternales, douleurs à la déglutition, œsophagites ; ainsi qu'à des hypocalcémies, douleurs ostéomusculaires, ostéonécroses de la mâchoire (3)

À la Une
Signes de migraine

Une migraine est caractérisée par des épisodes récurrents de maux de tête (céphalées) durant habituellement de 4 à 72 heures. Chez environ un quart des patients atteints de migraine, les maux de tête sont précédés de symptômes neurologiques transitoires tels que des signes visuels ou auditifs, qui durent moins d'une heure : on parle alors de migraine avec aura (1,2)

À la Une
Libre accès
Découvrez ou faites découvrir la revue Prescrire

L'Édition Découverte est une compilation de textes tirés de numéros récents de Prescrire

Médicaments et évaluations
Médicaments et évaluations
Rézafungine (REZZAYO°) et candidose invasive

Chez les patients atteints d'une candidose invasive, une infection opportuniste grave et souvent mortelle, plusieurs médicaments antifongiques ont une efficacité du même ordre : la caspofungine, l'échinocandine de référence ; l'amphotéricine B ; le fluconazole, un antifongique azolé. Le choix entre ces substances se fait en tenant compte de leur profil d'effets indésirables, de leurs interactions médicamenteuses, de la voie d'administration (orale ou intraveineuse), de l'utilisation préalable d'un antifongique, de la gravité de l'infection, des organes atteints et des éventuelles résistances connues (1à4)

Médicaments et évaluations
Foslévodopa + foscarbidopa (SCYOVA°) en perfusion SC et maladie de Parkinson avec fluctuations motrices

Chez les patients atteints d'une maladie de Parkinson, le premier choix est le plus souvent une dopathérapie orale. Elle associe la lévodopa (un précurseur de la dopamine) avec un inhibiteur de la dopadécarboxylase périphérique (carbidopa, par exemple) pour diminuer les effets indésirables digestifs et cardiovasculaires de la lévodopa. Au fil des années, de plus en plus de patients ainsi traités sont gênés par des complications motrices se manifestant notamment par des phénomènes "on-off" ou des dyskinésies. L'apparition de ces fluctuations incite à optimiser le traitement oral : moduler la dopathérapie, ajouter un agoniste dopaminergique tel le ropinirole ou un inhibiteur de la catéchol-O-méthyltransférase (COMT) périphérique telle l'entacapone. Quand cela ne suffit pas, une option parfois utile est l'ajout d'apomorphine (un agoniste dopaminergique), notamment en perfusion sous-cutanée (SC) au moyen d'une pompe (1,2)

Risques liés aux soins
En situation de soins
Santé et société
Formation Prescrire