Institut
for rationel farmakoterapi (Danemark) : « L'Institut considère
que la rotigotine ne doit pas être utilisée en routine, puisque ce
médicament semble moins efficace que les agonistes dopaminergiques déjà
sur le marché, et qu'il n'est pas plus intéressant en ce qui concerne
les effets indésirables (...). Il y a des effets indésirables cutanés
locaux fréquents. Les autres effets indésirables fréquents
sont ceux des autres agonistes dopaminergiques : nausées, vomissements,
somnolence, vertiges. Ils semblent de fréquence similaire à ceux
induits par le ropinirole » (1). Arznei-Telegramm
(Allemagne) : « Dans les comparaisons effectuées sur 6
mois, la rotigotine agit certes mieux que le placebo sur la symptomatologie parkinsonienne,
mais elle est manifestement moins efficace que le ropinirole. Dans le suivi en
ouvert, son efficacité semble rester moindre.(...) Il faut prendre en compte
les effets indésirables des agonistes dopaminergiques qui s'ajoutent aux
40 % de patients qui ont des effets indésirables locaux » (2). TABU
(Finlande) : « La rotigotine absorbée par voie cutanée
de manière régulière durant 24 heures contribue à
maintenir la stimulation dopaminergique constante. Que cette constance soit un
avantage à long terme reste à démontrer. D'autres questions
pertinentes sont entre autres les effets sur la difficulté à se
mouvoir le matin, les dyskinésies, les fluctuations motrices, les hallucinations » (3). Panorama
actual del medicamento (Espagne) : « Au total, la rotigotine
est un nouvel agent antiparkinsonien qui se situe parmi les agonistes dopaminergiques
non dérivés de l'ergot. Son efficacité a été
nette, bien qu'il soit démontré que le ropinirole est plus efficace
(...) » (4). Pharma-kritik
(Suisse) : « Dans l'état actuel des connaissances,
on manque d'argument pour préférer la rotigotine en dispositifs
transdermiques aux agonistes dopaminergiques par voie orale. » (5).
La revue
Prescrire (France) : « Dans la maladie de Parkinson débutante,
selon un essai, la rotigotine, sous forme de dispositif transdermique, est moins
efficace que le ropinirole par voie orale. Dans un autre essai, à un stade
avancé, la rotigotine n'a pas été plus efficace que le pramipexole.
Elle n'a pas moins d'effets indésirables systémiques auxquels il
convient d'ajouter des réactions locales au dispositif transdermique. La
mise en route du traitement est plus délicate. Chez les patients ayant
une maladie de Parkinson, quel que soit le stade, autant en rester à un
agoniste dopaminergique par voie orale, tel que la bromocriptine. » (6). ©La
revue Prescrire 1er octobre 2007 Rev Prescrire 2007 ; 27 (288) :
729. ________ Références
1- "Neupro (rotigotin)" 18 octobre 2006. Site www.irf.dk consulté
le 2 novembre 2006 : 1 page. 2- "Rotigotin-Pflaster (Neupro) bei
Morbus Parkinson" Arznei-Telegramm 2006 ; 37 (5) : 46-48. 3-
"Rotigotiini" TABU 2007 ; (1) : 9-10. 4- "Rotigotine
Neupro°" Panorama Actual Med. Site www.portalfarma.com consulté
le 27 avril 2007 : 15 pages. 5- "Rotigotin" Pharma-kritik
2007 ; 28 (16) : 61-62. 6 - Prescrire Rédaction "rotigotine-Neupro°.
Maladie de Parkinson : une régression thérapeutique" Rev
Prescrire 2007 ; 27 (288) : 729. |