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Variole dite du singe. Mi-2022, des mesures pour réduire le risque de transmission et peu de données sur la vaccination

 Dans l'actualité  En mai 2022, une épidémie de variole dite du singe rapportée à une transmission interhumaine, inédite par son ampleur, a débuté dans divers pays à travers le monde, principalement chez des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. En France, fin août 2022, environ 3 500 patients atteints de variole du singe avaient été recensés. Comment retenir ou écarter un diagnostic de variole du singe ? Face à un patient ayant des manifestations cliniques évocatrices de cette infection, quelles sont les mesures de prévention pour limiter la transmission et quels sont les traitements à mettre en œuvre ? Pour répondre à ces questions, nous avons réalisé une synthèse de l'évaluation disponible, selon la méthode habituelle de Prescrire. (8 septembre 2022)

La variole dite du singe (alias monkeypox, en anglais) est une infection causée par un orthopoxvirus, proche du virus de la variole humaine, détecté pour la première fois au Danemark dans les années 1950 chez des singes en captivité. Depuis les années 1990, des épidémies localisées de variole du singe liées à une transmission interhumaine ont été décrites dans divers pays d'Afrique centrale et de l'Ouest. Ces épidémies ont été imputées à la diminution de l'immunité vis-à-vis des orthopoxvirus, à la suite de l'arrêt de la vaccination contre la variole humaine après que l'éradication de cette infection a été considérée comme effective. Lors de ces épidémies, les infections ont été le plus souvent bénignes, mais des morts ont été recensées. Le virus de la variole du singe se transmet principalement par contact direct ou rapproché avec un patient infecté (lésions cutanées ou muqueuses, gouttelettes respiratoires, salive), avec un vêtement ou un objet contaminé (linge, vaisselle), ou avec des animaux (notamment certains rongeurs et primates). Des transmissions fœtomaternelles ont été rapportées. Début septembre 2022, la transmission par les sécrétions sexuelles ou par le sperme reste incertaine. Au vu des modes de transmission connus, le port d'un préservatif lors des rapports sexuels n'est pas suffisant pour prévenir la transmission... [Texte complet dans l'Application Prescrire, lecture 18 minutes]

Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 8 septembre 2022

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