Le Collectif Europe et Médicament a listé ci-dessous
les points à réexaminer, proposant pour chacun un
ou plusieurs amendements accompagnés d'une justification.
Incitation
des agences nationales et des autorités sanitaires des États
membres à trouver des moyens pour garantir l'accès
à l'usage compassionnel pour les patients en impasse thérapeutique
(article 73 du Règlement. Les amendements adoptés
autorisent l'usage compassionnel, mais ne suffisent pas à
garantir la mise en uvre effective de l'usage compassionnel,
et il n'y a pas de disposition sur ce point dans la Directive. Le
dispositif doit donc être complété).
Nouvelle proposition d'amendement - article
73-1b du Règlement (nouveau) : "La décision
d'autoriser un programme d'usage compassionnel peut être prise
à la demande des autorités d'un État membre,
ou à la demande d'un groupe de patients ou d'un groupe de
professionnels de santé concernés par la maladie".
Nouvelle proposition d'amendement - article
73-3a du Règlement (complète) : "(
)
et ils sont chargés, conformément à l'article
5 bis de la Directive (2001/0253 (COD) - remplacer par n° définitif)
de mettre en place un système qui garantisse aux patients
en impasse thérapeutique concernés par le médicament
de pouvoir en bénéficier dans le cadre d'un programme
d'usage compassionnel".
Nouvelle proposition d'amendement - article
5 bis de la Directive (nouveau) : "En cas d'exception
à l'article 6, suivant la procédure prévue
à l'article 73 du Règlement (2001/0252 (COD) - remplacer
par n° définitif), les États membres sont chargés
de mettre en uvre un système qui garantisse aux patients
en impasse thérapeutique concernés par le médicament
de pouvoir en bénéficier dans le cadre d'un programme
d'usage compassionnel".
Justification : l'initiative de
la mise en place d'un programme d'usage compassionnel, et son financement,
ne doivent pas dépendre du seul bon vouloir de la firme qui
développe le médicament. Permettre, sous certaines
conditions, l'usage compassionnel de médicaments non encore
totalement évalués, pour des patients qui n'ont pas
d'autres alternatives, est une bonne chose. Mais encore faut-il
que ces patients puissent le demander et que les États s'engagent
à le mettre en uvre, sans dépendre exclusivement
des firmes.
©Collectif Europe et Médicament
1er septembre 2003
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