Les anti-inflammatoires
non stéroïdiens (AINS) sont commercialisés comme antalgiques
pour des douleurs fréquentes chez les femmes en âge de procréer
: céphalées, algies pelviennes, douleurs rhumatologiques ou traumatologiques,
etc. Une étude
de cohorte et une étude cas-témoins sont en faveur d'un risque accru
de fausse couche après la prise d'un anti-inflammatoire non stéroïdien
(AINS) au cours du premier trimestre de la grossesse. Le
risque malformatif est difficile à évaluer, sans compter d'éventuelles
particularités de tel ou tel AINS. Mais
quoi qu'il en soit, la prudence est d'éviter les AINS dès le début
de la grossesse, même si cela n'est pas mentionné dans les résumés
des caractéristiques des médicaments version dictionnaire Vidal
2007. Une raison
de plus d'aborder la question avec les femmes en âge de procréer,
et une occasion également de rappeler aux patientes les risques graves
pour le ftus auxquels exposent aussi tous les AINS au cours de la deuxième
moitié de la grossesse ; alors qu'une alternative sans danger pour l'enfant
à venir est le paracétamol. ©La revue
Prescrire 1er mars 2007 Rev Prescrire 2007 ; 27 (281) : 192-193. |