Un traitement
antihypertenseur par IEC ou sartan maintenu ou instauré chez une femme
enceinte aux deuxième et troisième trimestres de la grossesse expose
le ftus à des risques graves. Les
noms de spécialités qui n'évoquent pas la dénomination
commune internationale (DCI) ne facilitent pas le repérage d'un IEC ou
d'un sartan, surtout pour les associations à dose fixe, alors que les suffixes
-pril et -sartan des DCI sont très clairs. S'il
y a prise d'un IEC ou d'un sartan pendant le premier trimestre de la grossesse,
il est justifié d'arrêter le traitement au plus vite, et d'assurer
une surveillance accrue du ftus. ©La revue
Prescrire 15 mai 2007 Rev Prescrire 2007 ; 27 (283) : 356-357. |