Il aura fallu ce scandale pour que l'on réforme
la transfusion sanguine en 1993. Pour que l'on considère enfin les dérivés
du sang comme des médicaments, et pour qu'on les soumette aux mêmes
règles d'évaluation. Pour percevoir aussi l'importance des risques
liés aux médicaments, dispositifs médicaux et autres produits
de santé, et organiser en 1998 ce que l'on appelle officiellement leur
"sécurité sanitaire". Ce drame démontre la valeur
pédagogique d'une erreur collective.
"Cuisante
leçon" On retiendra de ce drame collectif que les dérivés
du sang doivent absolument être considérés comme des médicaments,
contrôlés comme tels par l'Etat, fabriqués et vendus comme
tels. Rev Prescrire 1992 ; 12 (118) : 229.
"Réflexions
d'un praticien sur le drame du sang contaminé" On a beaucoup
reproché aux médecins le silence assourdissant qui fut le leur tout
au long de l'affaire du sang contaminé. Jacob C Rev Prescrire 1995 ;
15 (155) : 712.
"Hépatites et HIV :
baisse du risque lors des transfusions sanguines" Un risque résiduel
persiste, attribuable à différents facteurs : erreur technique,
variant viral non reconnu par le réactif, portage chronique sans séropositivité,
infection très récente du donneur. Rev Prescrire 2005 ;
25 (258) : 131.
Et aussi :
Risques
de contamination virale (4 références) Erreurs
de préparation et d'administration (2 références)
©La
revue Prescrire 1er décembre 2005 |