L'insuline dans le diabète de type 2 |
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L'hyperglycémie du diabète de type 2 tend
à augmenter avec le temps, quel que soit son traitement initial. Et, après
quelques années, de nombreux patients se trouvent en situation d'échappement
au traitement oral. L'insuline fait alors partie des options à proposer. |
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Pour en savoir
plus | |
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L'insuline : une alternative parfois utile
à proposer pour le diabète de type 2 Rev Prescrire 2005
; 25 (261) : 355-362. Réservé aux abonnés
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Insuline glargine (Lantus°) Premier
analogue de l'insuline à action prolongée Rev Prescrire 2005
; 25 (261) : 325-332. Réservé aux abonnés
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L'insuline glargine vu d'ailleurs Accès
libre Cliquer ici
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Malgré une évaluation
parcellaire, qui laisse beaucoup de questions sans réponse, l'insuline
fait partie des traitements à proposer aux patients diabétiques
de type 2 lorsque le contrôle de l'hyperglycémie par un traitement
oral n'est plus satisfaisant. Les
diverses modalités d'insulinothérapie n'ayant pas fait l'objet d'essai
comparatif pour évaluer leur effet sur des critères cliniques de
jugement, le choix du schéma thérapeutique repose sur un critère
intermédiaire d'efficacité (l'HbA1c), sur les effets indésirables
(prise de poids, hypoglycémies) et sur la praticité du traitement.
Lorsque l'hyperglycémie
n'est plus maîtrisée par un sulfamide hypoglycémiant (en monothérapie
ou en association avec la metformine), l'ajout d'une injection d'insuline isophane
au coucher avec prise d'une monothérapie par antidiabétique oral
est, parmi les différentes modalités d'insulinothérapie,
la solution qui semble avoir à court terme la balance bénéfices-risques
la plus favorable. La
stratégie thérapeutique à adopter lorsque l'association d'une
injection d'insuline au coucher et d'un antidiabétique oral ne suffit pas
à maîtriser correctement l'hyperglycémie n'a pas fait l'objet
d'essai comparatif. D'après des comparaisons indirectes, le traitement
le plus efficace pour abaisser l'HbA1c semble être alors d'associer plusieurs
injections quotidiennes d'insuline, dont au moins une d'une insuline d'action
prolongée, et la metformine ; ou 3 injections d'un analogue ultrarapide
de l'insuline et un sulfamide hypoglycémiant. L'évaluation
comparative de l'insuline dans le diabète de type 2 est cependant, en 2005,
notoirement insuffisante. Elle ne permet pas d'apprécier l'effet de ce
traitement sur la mortalité ou la survenue des complications cliniques
du diabète. Plusieurs stratégies thérapeutiques n'ont pas
été comparées entre elles. Vu la fréquence et la gravité
du diabète de type 2, il y a là tout un champ de la recherche clinique
justifiant un financement public. ©La revue Prescrire
1er mai 2005 Rev Prescrire 2005 ; 25 (261) : 355-362 (46 références). |
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