Les aires de distribution d'Aedes albopictus, le moustique
vecteur du chikungunya, s'étendent. Un foyer de cas en Italie témoigne de la réalité
du risque de transmission, hors de la zone intertropicale, par des Aedes albopictus
qui se contaminent en piquant des voyageurs infectés. |
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Chikungunya dans l'Océan indien
Rev Prescrire 2006 ; 26 (271) : 293. Réservé
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Chikungunya dans l'Océan indien (suite)
Rev Prescrire 2006 ; 26 (275) : 631. Réservé
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Chikungunya (Suite) Rev Prescrire 2007 ;
26 (288) : 770. Réservé aux abonnés
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En 2005, une importante
épidémie de chikungunya a touché l'Océan Indien. Elle
a notamment atteint les Comores, la Réunion, et Mayotte. Depuis fin 2006,
l'épidémie paraît avoir cessé à la Réunion,
mais des épidémies ont été signalées autour
de l'Océan Indien (aux Seychelles, en Inde) et en Afrique (notamment, au
Gabon). Des cas ont été déclarés dans le nord-est
de l'Italie en août 2007. À
la Réunion, l'épidémie a touché 265 000 personnes
soit 34 % de la population de l'île ; 237 décès ont été
attribués au chikungunya. 40 nouveau-nés ont été atteints
par transmission maternofœtale. L'Inde a été touchée
en décembre 2005, et les chiffres en octobre 2006 faisaient état
de 1,25 million de personnes atteintes, principalement sur la côte ouest
du pays. Durant ces épidémies,
plus de 1 000 cas isolés de chikungunya ont été recensés
en Europe et aux États-Unis d'Amérique, chez des voyageurs de retour
de zone d'endémie. Depuis
1980, l'aire de distribution du moustique du genre Aedes albopictus, un des vecteurs
du chikungunya, s'est largement étendue, pour toucher tous les continents.
En Europe, c'est sur le pourtour méditerranéen, dont le sud de la
France, que sont rencontrés les foyers d'Aedes albopictus. C'est la présence
de ce moustique qui a rendu possible la transmission du chikungunya à près
de 200 habitants de la région d'Émilie-Romagne en Italie du Nord
durant l'été 2007, à partir d'un voyageur infecté
par le virus en zone intertropicale et ayant séjourné dans la région
de Ravenne. À
la Réunion, l'épidémie de chikungunya a surpris par sa virulence,
mais également par sa brièveté. Des enseignements sur la
maladie, notamment sur le risque pendant la grossesse, ont été tirés
de cette épidémie, mais pas de progrès thérapeutique. ©La
revue Prescrire 15 octobre 2007 Rev Prescrire 2007 ; 27 (288) :
770. |