Surveiller les femmes exposées
au DES |
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mis à jour le 10 mai 2002 |
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L'histoire du diéthylstilbestrol, alias DES (Distilbène°)
doit demeurer présente à l'esprit, ne serait-ce que
parce qu'elle témoigne, de la part de la communauté
médicale et scientifique, d'une regrettable persistance dans
l'erreur au fil des années. En France, de 1950 à 1977,
environ 160 000 enfants ont été exposés in
utero. Les conséquences, notamment obstétricales,
s'en feront encore sentir pendant plusieurs années. Quels
risques les patients exposés encourent-ils ? Quelle surveillance
doit être assurée ?
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Exposition au D.E.S. (Distilbène°) |
Pour les patientes : une brochure du "Réseau
DES-France" pour l'information des patientes et de leurs filles
exposées au DES ou craignant de l'avoir été |
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Revue Prescrire n°170, février
1997 : 134 |
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Pourquoi donc la France a-t-elle
attendu 24 ans pour retirer les indications obstétricales du
D.E.S. ? |
L'utilisation du diéthylstilbestrol a a été
interrompu en 1971 aux États-Unis, dès les publications
de Herbst, alors qu'il a fallu attendre 1977 en France. Mais des deux
côtés de l'Atlantique, le travail de Dieckmann, publié
en 1953, était resté lettre morte |
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Revue Prescrire n°164, juillet-août
1996 : 571 |
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Méfaits du D.E.S. (Distilbène°)
(suite) |
Chez les filles exposées in utero, la baisse
de fécondité et le retentissement obstétrical
sont au premier plan |
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Revue Prescrire n°161, avril
1996 : 295 |
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Exposition au D.E.S. (Distilbène°)
in utero |
Adénose cervicale ou vaginale, adénocarcinome vaginal,
grossesses extra-utérines et malformations utérines
: les femmes exposées doivent être dépistées
et doivent bénéficier d'une surveillance gynécologique
adaptée. Leur prise en charge obstétricale doit être
celle de grossesses à risques
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Revue Prescrire n°109, juillet-août
1991 : 359-360 |
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Et aussi : 15 autres articles plus anciens dans
la revue Prescrire |
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