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Bilan Prescrire 2019 : pour mieux prendre en charge les patients

La publication de données d'évaluation de bonne qualité des traitements fait progresser les connaissances et permet de mieux prendre en charge les patients.

En janvier, Prescrire établit un bilan d'une quarantaine de pages, tiré des 719 textes publiés par Prescrire au fil des mois de 2019, et qui rassemble notamment diverses situations où l'évolution des connaissances scientifiques permet de mieux prendre en charge les patients. Voici quelques exemples résumés.

  • Dermatologie :
    Chez les patients gênés par une urticaire chronique sans cause identifiée, certains antihistaminiques H1 oraux dits non sédatifs ont une efficacité démontrée pour soulager le prurit ; étant donné ce qu'on sait de leurs effets indésirables, la cétirizine (Virlix°, Zyrtec° ou autre) paraît le meilleur choix.
     
  • Diabétologie :
    Chez les patients diabétiques, l'aspirine, un antiagrégant plaquettaire, réduit la fréquence d'un premier accident cardiovasculaire d'environ 1 % alors qu'elle augmente d'autant celle des hémorragies graves.
     
  • Psychiatrie :
    Quand un médicament neuroleptique par voie orale semble justifié en cas d'épisode psychotique chez un adulte, étant donné l'absence de différence tangible d'efficacité entre les différents neuroleptiques oraux, le choix est surtout orienté par leur profil d'effets indésirables.
     
  • ORL :
    Maux de gorge d'origine infectieuse : le paracétamol est en premier choix, et les AINS sont à éviter, étant donné un risque accru de complications infectieuses graves telles qu'un phlegmon.
     
  • Pédiatrie :
    Quand on évoque une pneumonie chez un enfant et qu'une imagerie semble utile au diagnostic, l'échographie pulmonaire est un examen aussi performant que la radiographie thoracique, et qui a l'avantage de ne pas exposer à des radiations ionisantes.

©Prescrire 1er janvier 2020

"Enrichir et mettre à jour sa panoplie pour mieux soigner : le tri parmi les 789 textes publiés par Prescrire en 2019" Rev Prescrire 2020 ; 40 (435) : 32-55. (pdf, réservé aux abonnés)

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