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Encore trop de patients exposés à la métopimazine ou à la dompéridone en France

La dompéridone et la métopimazine exposent à des effets indésirables graves, notamment cardiaques et cérébro-vasculaires. Malgré une nette diminution pour la dompéridone entre 2017 et 2022, trop de patients sont encore exposés à ces deux médicaments plus dangereux qu'utiles.

La dompéridone (Dompéridone Teva° ou autre) et la métopimazine (Vogalène°, Vogalib°, ou autre), des neuroleptiques utilisés comme antiémétiques, exposent à des effets indésirables graves, notamment cardiaques et cérébro-vasculaires.

Une analyse réalisée par Prescrire de l'Échantillon du système national de données de santé (ESND) français entre 2017 et 2022 montre que l'exposition à la dompéridone et à la métopimazine a globalement diminué au fil des années. Cette période a été ponctuée d'alertes de Prescrire et de mesures de restrictions prises par les autorités, notamment des déremboursements et des communications de l'Agence française du médicament (ANSM).

Cependant, en 2022, environ 5 millions de patients ont été exposés à au moins une de ces substances, dont environ 4 millions à la métopimazine et 400 000 à la dompéridone. Trop de patients sont encore exposés à ces deux médicaments plus dangereux qu'utiles.

Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 1er octobre 2024

• Texte complet : 

"Encore trop de patients exposés à la métopimazine ou à la dompéridone en France (suite)" Rev Prescrire 2024 ; 44 (492) : 753-755. Réservé aux abonnés.

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