VIDÉO Des agences laxistes, des firmes qui négligent les patients : au final, trop de patients sont confrontés au quotidien à des conditionnements inadaptés ou dangereux. L’exemple pédiatrique de l’antihypertenseur losartan – Cozaar° : illustration d’une dérive.
Un médicament, cela s’utilise avec précision, surtout pour soigner un enfant. Le conditionnement est un élément essentiel de réussite du traitement : qualité de l’information des étiquetages et de la notice, dispositifs de préparation, doseurs notamment. Et pourtant, trop de conditionnements sont, au quotidien, inadaptés au bon usage, voire dangereux pour les patients, en particulier les enfants.
Le conditionnement pédiatrique de l’antihypertenseur Cozaar° (losartan) illustre de quoi est capable une firme pharmaceutique et le laisser-aller des agences du médicament qui l’ont autorisé (voir la vidéo ci-dessous).
Les exemples de ce niveau déplorable sont de plus en plus nombreux : le Palmarès Prescrire 2011 du Conditionnement n’a jamais été aussi fourni en Cartons rouges (cliquez ci-contre à droite).
Analyse de l'Atelier Conditionnement Prescrire :
Exemple de conditionnement pédiatrique inadapté aux enfants
("carton rouge" au Palmarès Prescrire 2011 du conditionnement)
Cozaar° préparation pour suspension buvable (losartan), commercialisé par la firme Merck Sharpe & Dohme
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©Prescrire 1er mars 2012