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L'attribution des cartons rouges est un moyen de faire connaître les conditionnements qui font courir un risque au patient, qui ne comportent pas les mentions essentielles, qui manquent d’éléments de sécurité, etc. |
• Citrate de bétaïne Upsa citron sans sucre° et Citrate de bétaïne Upsa menthe sans sucre° comprimés effervescents (citrate de bétaïne) Upsa (n° 470)
• Vumerity° gélules (diroximel fumarate) Biogen (n° 469)
• Tivicay° comprimés dispersibles (dolutégravir) ViiV Healthcare (n° 463)
• Inrebic° gélules (fédratinib) Bristol-Myers Squibb (n° 470)
• Jyseleca° comprimés (filgotinib) Galapagos (n° 461)
• Tavlesse° comprimés (fostamatinib) Grifols (n° 461)
• Rukobia° comprimés (fostemsavir) ViiV Healthcare (n° 460)
• Vazkepa° capsules molles (icosapent éthyl) Amarin pharmaceuticals (n° 469)
• Kaletra° comprimés (lopinavir + ritonavir) Abbvie (n° 460)
• Ozawade° comprimés (pitolisant) Bioprojet Pharma (n° 468)
• Gavreto° gélules (pralsétinib) Roche (n° 470)
• Ryeqo° comprimés (rélugolix + estradiol + noréthistérone) Gedeon Richter (n° 468)
• Vosevi° comprimés (sofosbuvir + velpatasvir + voxilaprévir) Gilead Sciences (n° 470)
Contrairement aux plaquettes unitaires prédécoupées, le conditionnement en flacons-vrac complique l'identification des capsules molles, des comprimés ou des gélules sortis du flacon, par exemple lors de l'utilisation d’un pilulier. Par ailleurs, les flacons-vrac exposent à une dissémination de leur contenu, d'où une augmentation du risque de prise accidentelle par une autre personne, en particulier un enfant. Lors de la manipulation du médicament, ces flacons-vrac ne protègent pas suffisamment contre les dangers liés à la toxicité de la substance par ingestion, inhalation ou contact.
• Bactrim° suspension buvable (sulfaméthoxazole + triméthoprime) Eumedica (n° 460)
Les mentions des dosages sur la boîte et sur l'étiquette du flacon de Bactrim° en suspension buvable ont été un peu améliorées par rapport à ce qui existait auparavant. Pour autant, le flacon de cette forme buvable multidoses est toujours dépourvu de bouchon-sécurité. Un bouchon simple ne protège pas suffisamment les enfants. Ceux-ci ont trop facilement accès au contenu du flacon et sont d'autant plus exposés au risque d'ingestion massive. Un autre défaut de ce conditionnement est la cuillèremesure graduée, fournie dans la boîte. De manière générale, les cuillères-mesures sont des dispositifs doseurs imprécis. C'est encore plus vrai ici, du fait du peu de visibilité des graduations à 1,25 ml, 2,5 ml et 5 ml une fois la suspension versée dans la cuillère.
• Dolipraneliquiz° suspension buvable en sachets Opella Healthcare (groupe Sanofi) et Efferalgan° granulés en sachets Upsa (paracétamol) (n° 466)
Ces unidoses de paracétamol en sachets allongés (dits sticks) sont vendues avec des parfums attractifs. Les sachets sont faciles à ouvrir, ce qui expose particulièrement les enfants à une intoxication quand ces sachets sont à leur portée. Ce type de présentation banalise le médicament et incite à la consommation, au mépris des dangers liés aux surdoses de paracétamol.
> Palmarès 2022 du conditionnement
Télécharger le texte complet des Palmarès Prescrire 2022:
LIBRE "Les Palmarès Prescrire 2022" Rev Prescrire 2023 ; 43 (472) : 84-88. (pdf, accès libre)
Sommaire des Palmarès 2022>
Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 1er février 2023
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