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En situation de soins
En situation de soins
Après une chirurgie bariatrique

Chez la plupart des patients en situation d'obésité, perdre du poids réduit le risque de complications telles que l'hypertension artérielle, le diabète de type 2, les troubles respiratoires ou l'arthrose des genoux. La chirurgie digestive de l'obésité, alias chirurgie bariatrique, semble associée à une plus longue durée de vie des patients en situation d'obésité sévère (indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 35 kg/m2) ou massive (IMC supérieur à 40 kg/m2), particulièrement quand ils sont aussi atteints d'un diabète de type 2. Cette chirurgie expose à court terme à des complications potentiellement graves : plaies viscérales, perforations digestives, infections, accidents thromboemboliques. La mortalité dans les 90 jours qui suivent une telle intervention est d'environ 1 pour 1 000 patients. Cette chirurgie a aussi des répercussions sur le mode d'alimentation et expose à des complications tardives (lire l'encadré "Complications à long terme de la chirurgie bariatrique, en bref") (1,2). Sa balance bénéfices-risques est néanmoins favorable pour certains patients en situation d'obésité massive ou sévère avec des complications de l'obésité (1)

En situation de soins
Différence minimale cliniquement pertinente

Dans quelle mesure vais-je moins souffrir, ou être moins handicapé, ou moins gêné par la maladie avec ce traitement ? Ces questions sont celles formulées plus ou moins explicitement par les patients (1). Pour apporter une réponse à ce type de questions, les investigateurs qui conçoivent un essai clinique utilisent fréquemment des scores ou des échelles numériques pour quantifier l'intensité des symptômes, les conséquences fonctionnelles ou d'autres aspects de la qualité de vie. Quand on lit le compte rendu d'un tel essai, il est utile de se demander quelle est la pertinence pour les patients d'une variation mesurée à l'aide de ces scores (2à4)

Santé et société
Santé et société
Ballons gastriques : pas assez de transparence sur les risques

En 2024, l'Agence française des produits de santé (ANSM) avait décidé que le ballon gastrique Allurion° ne devait plus être posé ni commercialisé, et elle a demandé son retrait du marché. Ce dispositif médical (DM) était initialement destiné aux personnes en situation d'obésité ou de surpoids, d'indice de masse corporelle (IMC) supérieur ou égal à 27 kg/m2. L'ANSM a constaté en France en 2023 et 2024 une nette augmentation des signalements d'effets indésirables, dont des obstructions gastriques et intestinales, et une mort à la suite d'une complication. Lors de complications, le danger est accru si les soignants des établissements de santé n'ont pas été formés au retrait du ballon (1)

Santé et société
Santé des salariés dans les très petites entreprises : risques et arrangements

En France, 1 salarié sur 5 travaille dans une très petite entreprise (TPE), c'est-à-dire employant moins de 10 salariés. En raison des secteurs d'activité et de leurs qualifications, ces salariés sont plus exposés que les autres à certains risques : postures pénibles, port de charges lourdes, vibrations, accidents de la route, exposition à des produits cancérogènes (1,2). Pourtant, ils déclarent moins d'arrêts de travail que les salariés d'entreprises de plus grande taille et sont moins nombreux à considérer leur travail comme « plutôt mauvais » pour leur santé (23 % versus 30 % pour les salariés d'entreprises de 50 salariés et plus), selon la troisième enquête de surveillance médicale des expositions des salariés aux risques professionnels (dite enquête Sumer 2010) (1)

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