Le port d'un masque est une des mesures de base visant à prévenir la transmission du virus Sars-CoV-2. Fin 2021, le variant Omicron est apparu plus contagieux que d'autres, et associé à une moindre efficacité des vaccins ainsi que de certains médicaments. Dans ce contexte, dans quelle mesure les masques de protection respiratoire dits FFP2 sont-ils préférables aux masques courants dits chirurgicaux ?
Le Sars-CoV-2 est véhiculé par des particules, de tailles diverses, allant de la gouttelette visible à des particules microscopiques en suspension dans l'air (c'est-à-dire en aérosol). Le virus est transmis d'une personne à l'autre par contact du visage avec un élément contaminé (mains, contact entre visages, objet tel qu'un mouchoir). L'émission de particules plus ou moins chargées de virus par la personne infectée (par exemple en parlant) et leur inhalation par une autre personne contribuent aussi à cette transmission virale.
Fin 2021, le variant Omicron du Sars-CoV-2 est apparu plus contagieux que d'autres. Ce variant est associé à une moindre efficacité des vaccins ainsi que des médicaments à base d'anticorps monoclonaux dirigés contre la protéine S du Sars-CoV-2 tels que le casirivimab et l'imdévimab (associés dans Ronapreve°).
Dans un contexte de propagation rapide de ce variant, dans quelle mesure les masques de protection respiratoire dits FFP2 sont-ils préférables aux masques courants dits chirurgicaux ?
Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 1er février 2022
• Texte complet :
"Covid-19 et masque, chirurgical ou FFP2 : l'ajustement au visage et l'évaluation clinique comme limites importantes" Rev Prescrire 2022 ; 42 (460) : 124. Réservé aux abonnés.