En France, les injections conjointes de tixagévimab et de cilgavimab (regroupés dans Evusheld°) sont autorisées, dans le cadre d'un accès précoce, en prévention de la maladie covid-19 chez des adultes à risque de forme grave de covid-19. Fin février 2022, dans un contexte de circulation prédominante du variant Omicron, quelle est l'efficacité préventive de cette association ? Quels sont ses effets indésirables ?
Certains adultes sont à risque particulièrement élevé de forme grave de maladie covid-19, en particulier les personnes très âgées ou immunodéprimées, parfois y compris quand elles sont vaccinées. Début décembre 2021, la Haute autorité de santé (HAS) française a octroyé de manière dérogatoire une autorisation d'accès précoce à l'association tixagévimab + cilgavimab (Evusheld°) en prophylaxie dite pré-exposition chez des adultes, c’est-à-dire pour prévenir la maladie covid-19 chez des personnes particulièrement à risque de forme grave, sans englober la situation de contact avec une personne infectée par le Sars-CoV-2. Cela concerne les très rares situations où la vaccination est à écarter, ou quand celle-ci est estimée peu ou pas efficace sur des critères sérologiques. C'est le cas notamment des patients immunodéprimés en raison d'une greffe, d'une hémopathie lymphoïde ou de la prise de certains médicaments (1,2).
Le tixagévimab et le cilgavimab sont deux anticorps monoclonaux dirigés contre la protéine S du virus Sars-CoV‑2...
Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 1er mai 2022
• Texte complet :
"Tixagévimab et cilgavimab (Evusheld°), chacun en injection intramusculaire, en prévention pendant 6 mois de la maladie covid-19" Rev Prescrire 2022 ; 42 (463) : 325. Réservé aux abonnés.