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Vaccin chikungunya à virus atténué (Ixchiq°) : quelques repères

Mi-avril 2025, une épidémie de chikungunya est en cours sur l’île de la Réunion. Dans ce contexte, les autorités françaises promeuvent une vaccination de certaines personnes à risque de forme grave de la maladie, notamment celles âgées de 65 ans ou plus, sans infection documentée par le virus chikungunya

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IPP au long cours : surcroît de cancers gastriques et de récidives

Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont largement utilisés dans les reflux gastro-œsophagiens et les ulcères gastroduodénaux. L'arrêt d'un traitement de plusieurs semaines par IPP expose à un rebond d'acidité. Ce rebond conduit souvent à reprendre le traitement, alors que la prise prolongée d'un IPP expose à des effets indésirables parfois graves : des infections digestives, dont des colites pseudomembraneuses, et peut-être d'autres infections telles que des pneumonies et des listérioses ; des fractures osseuses ; des malabsorptions de la vitamine B12 et des hyponatrémies. En 2017, le suivi d'une cohorte d'environ 350 000 patients pendant presque 6 ans a montré une mortalité toutes causes confondues plus grande sous IPP que sous antihistaminique H2, en lien avec la durée d'exposition (1à3)

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L'Édition Découverte est une compilation de textes tirés de numéros récents de Prescrire

Médicaments et évaluations
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Dupilumab (DUPIXENT°) et certaines formes de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)

Chez les patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) gênés par des symptômes permanents (dyspnées, toux, expectorations), l'arrêt du tabac ou d'un autre agent causal ainsi que la réadaptation physique sont les mesures de premier choix. Des bronchodilatateurs bêta-2 stimulants inhalés de longue durée d'action tels que le formotérol ou le salmétérol améliorent la qualité de vie et réduisent la fréquence des exacerbations. Quand leur efficacité ne paraît pas suffisante, l'ajout de tiotropium, un bronchodilatateur inhalé atropinique de longue durée d'action, apporte une amélioration chez 7 % à 10 % des patients. En cas d'exacerbations toujours gênantes malgré la bithérapie, ajouter un corticoïde inhalé améliore la qualité de vie, réduit la fréquence des exacerbations et la mortalité à court terme, au prix d'un surcroît de pneumonies (1,2)

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Carbamazépine, acide valproïque et ses dérivés : une attestation d'information signée conditionne la dispensation

La carbamazépine (Tégrétol° ou autre) et l'acide valproïque (Dépakine° ou autre) sont des antiépileptiques. Le valproate semisodique (alias divalproate de sodium ; Dépakote° ou autre) et le valpromide (Dépamide°), des dérivés de l'acide valproïque, sont autorisés chez certains patients atteints de troubles bipolaires. La carbamazépine est aussi autorisée dans certains troubles bipolaires, ainsi que dans certaines névralgies et douleurs neuropathiques (1)

Risques liés aux soins
Risques liés aux soins
Gabapentine, prégabaline et douleurs neurogènes chez les enfants : bilan des effets indésirables rapportés en France

La gabapentine et la prégabaline, des analogues du GABA (acide gamma-aminobutyrique), sont autorisées en France dans les douleurs neurogènes telles que les neuropathies diabétiques et les douleurs postzostériennes chez les adultes. La gabapentine est aussi autorisée dans certaines formes d'épilepsie chez les enfants à partir de l'âge de 6 ans (1à3). La prégabaline n'est pas autorisée avant l'âge de 18 ans ; le résumé des caractéristiques (RCP) européen faisant état, dans cette tranche d'âge, d'essais cliniques peu probants en matière d'efficacité dans l'épilepsie et d'effets indésirables plus fréquents que chez les adultes (3)

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Fluoroquinolones : hypertensions intracrâniennes

En 2024, le Centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Reims a recensé 17 notifications d'hypertension intracrânienne imputée à une fluoroquinolone dans la base de données française de pharmacovigilance, entre 1985 et 2023. Les patients concernés (8 hommes et 7 femmes) étaient âgés de 7 à 77 ans (âge médian : 27 ans). 5 patients étaient âgés de 15 ans ou moins. 1 patient était en situation de surpoids et 2 d'obésité (indice de masse corporelle médian : 23,8 kg/m2). Les fluoroquinolones impliquées ont été la ciprofloxacine (7 fois), la péfloxacine (3 fois), la lévofloxacine (2 fois), l'ofloxacine (2 fois), la norfloxacine (2 fois) et la moxifloxacine (1 fois). Ces antibiotiques avaient été prescrits dans différentes situations : infection urinaire, septicémie post-chirurgicale, ostéite ou ostéomyélite (1,2)

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