Peu d'effets bénéfiques démontrés, mais peu de risques à prévoirL'incontinence urinaire est une affection courante chez les femmes. Elle a des conséquences potentiellement graves sur la qualité de vie, notamment au niveau psychique et social : retrait social, diminution de l'estime de soi, diminution de la capacité à avoir une activité physique (1à3). Après un accouchement, il s'agit le plus souvent d'une incontinence urinaire d'effort, voire d'une incontinence urinaire par impériosité (1,3,4). Les incontinences urinaires semblent plus fréquentes à partir du deuxième trimestre de grossesse, et leur fréquence semble diminuer progressivement au cours de l'année qui suit l'accouchement (4). Les facteurs de risque d'incontinence urinaire après un accouchement sont notamment : le nombre d'accouchements, une situation de surpoids ou d'obésité, un accouchement par voie basse, une blessure du plancher pelvien ou du sphincter anal lors de l'accouchement, des manœuvres instrumentales lors d'un accouchement par voie basse, un poids de naissance élevé du nouveau-né (2,4). D'autres symptômes en lien avec une atteinte du plancher pelvien apparaissent parfois après un accouchement : une incontinence anale, un prolapsus génito-urinaire, des troubles sexuels (5à7)