En raison notamment de craintes d'un possible risque infectieux, certains professionnels de santé sont réticents à pratiquer le bouche-à-bouche.
Dans son numéro d'avril, la revue Prescrire tire de son analyse de la documentation sur le sujet une conclusion rassurante pour les professionnels : le risque de transmission d'agents infectieux existe, mais il est très faible, que cette transmission s'effectue dans le sens soigné-soignant ou inversement ; et aucun cas de transmission du HIV par exemple n'a jamais été décrit.
L'utilisation d'un masque de ventilation, notamment d'un masque avec valve antireflux, voire la simple application d'un mouchoir sur la bouche de la victime, peuvent aider à lever certaines réticences.
©Prescrire 1er avril 2002
"Réticences à la pratique du bouche-à-bouche" Rev Prescrire 2002 ; 22 (227) : 298-299. Télécharger (pdf, 99 Ko).