prescrire.org > Tous les articles en Une > Les articles en Une depuis 2002 : 2003 > Compléments alimentaires : vigilance de rigueur

Article en Une : Archives

Chaque mois, la Rédaction publie des informations en accès libre.

2003 : 1 | 30 | 60 | 90 | 120 | 150 | 180

Compléments alimentaires : vigilance de rigueur

Le cadre juridique des "compléments alimentaires" est en construction. Attention aux prochaines modalités de fixation des teneurs maximales en vitamines et minéraux.

Dans le marché foisonnant qui se situe entre les médicaments et les aliments, on a parfois du mal à distinguer les "produits diététiques" des aliments comportant sur leur étiquetage des "allégations santé", ou des "compléments alimentaires".
En France, d'après une définition de 1996, "les compléments alimentaires sont les produits destinés à être ingérés en complément de l'alimentation courante, afin de pallier l'insuffisance réelle ou supposée des apports journaliers". D'autres pays de l'Union européenne ont leur propre définition, un peu différente. Le principe de la libre circulation des marchandises pousse à l'harmonisation.
Dans son numéro de mai, la revue Prescrire présente la nouvelle Directive européenne relative aux "compléments alimentaires". Les États membres doivent la transposer en droit national avant le 31 juillet 2003, et interdire au plus tard le 1er août 2005 les produits non conformes aux nouvelles dispositions. Si les obligations en matière d'étiquetage sont claires dans la Directive, l'article portant sur les quantités maximales de vitamines et de minéraux laisse beaucoup de flou.
La revue Prescrire incite à rester très vigilant et à surveiller qui décidera in fine des teneurs maximales, sachant qu'il s'agit parfois de substances à risque en cas de surdosage, comme notamment la vitamine A, le sélénium, l'iode et le fluor.

©Prescrire 1er mai 2003

"Compléments alimentaires : un cadre juridique en construction" Rev Prescrire 2003 ; 23 (239) : 339. Télécharger (pdf, 106 Ko).