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Coup de chaleur : prévenir les troubles mortels

La réduction des risques de complications liées aux vagues de chaleur passe par la surveillance accrue des personnes à risque et par des mesures préventives précises

Dans son numéro de juillet-août, la revue Prescrire rappelle que l'organisme régule sa chaleur notamment par la sueur et une vasodilatation. Un déséquilibre de ces mécanismes peut engendrer des troubles divers, en cas de chaleur intense. Les crampes et les pertes de connaissance sont des signes d'alerte.
L'épuisement par la chaleur est dû à une à une déshydratation importante. Il se manifeste par une transpiration abondante, des maux de tête, des nausées, des vomissements, des vertiges, des troubles musculaires, des troubles cardio-pulmonaires. Le traitement repose sur la réhydratation, orale si possible, et le rafraîchissement de la victime. Des troubles neurologiques graves, associés à une température corporelle supérieure à 40 °C, et souvent à une peau sèche, évoquent le coup de chaleur, dont la mortalité est élevée sans traitement.
En cas de fortes chaleurs, les personnes à risque de coup de chaleur doivent être surveillées : sujets âgés, malades, notamment cardiaques et mentaux, nourrissons et jeunes enfants. Les doses de certains médicaments doivent être révisées.
Les apports hydriques doivent être augmentés, en évitant l'alcool, la caféine, les boissons trop sucrées ou trop glacées. Les personnes doivent rester le plus possible à l'ombre, dans des endroits ventilés ou, mieux, climatisés. Des vêtements légers et amples favorisent l'évaporation de la sueur.
Des douches fréquentes et une vaporisation régulière d'eau sur le corps permettent d'humidifier régulièrement la peau.

©Prescrire 1er juillet 2004

"Le coup de chaleur" Rev Prescrire 2004 ; 24 (252) : 526-532. Télécharger (pdf, 165 Ko).