Dans son numéro de février, Prescrire présente le premier volet d’un dossier sur les dispositifs intra-utérins (ou stérilets). Placés dans l’utérus, les dispositifs intra-utérins agissent en inhibant la fécondation et assurent une contraception pendant plusieurs années. On en distingue 2 types, les dispositifs au cuivre et les dispositifs délivrant un médicament agissant comme une hormone (progestérone).
Leur efficacité contraceptive est du même ordre que celle des contraceptifs estroprogestatifs oraux ("pilules") parfaitement pris, et même plus importante qu’une contraception orale prise de manière imparfaite. Les autres avantages du dispositif intra-utérin sont l’absence de préoccupation quasi quotidienne pour la contraception, l’absence d’effets hormonaux pour les dispositifs au cuivre, un nombre de grossesses extra-utérines moindre qu’en l’absence de contraception. Les dispositifs intra-utérins sont une contraception de choix pour des patientes présentant certaines pathologies, antécédents médicaux ou prenant certains traitements, ainsi qu’au cours de l’allaitement et immédiatement après une grossesse. Ce dispositif est également une alternative efficace à la contraception d’urgence. Les dispositifs intra-utérins entraînent parfois des douleurs menstruelles, des troubles des règles (saignements, aménorrhée trompeuse), de rares infections peu après la pose.
Chez les femmes n’ayant jamais accouché, les expulsions du dispositif sont plus fréquentes et des douleurs surviennent plus souvent au cours de l’insertion, sans être un obstacle à leur utilisation.
©Prescrire 1er février 2009
"Dispositifs intra-utérins, alias stérilets" Rev Prescrire 2009 ; 29 (304) : 113-119. Télécharger (pdf, 159 Ko).
