La connaissance par les soignants des effets indésirables d'un traitement (données issues des essais, des études, et de la pharmacovigilance) contribue à l'évaluation des risques pour les patients exposés.
En pratique, les essais cliniques sont peu adaptés à l'étude des effets indésirables. Mieux vaut colliger d'autres données (y compris de pharmacologie ou de physiologie) pour constituer un faisceau d'arguments suffisamment solide pour gérer l'incertitude.
Face à un patient, le soignant doit aussi prendre en compte ses particularités, et envisager qu'elles constituent, elles aussi, des facteurs de risque d'effets indésirables du traitement.
Dans son numéro d'octobre, Prescrire souligne qu'informer les patients, aussi bien sur les risques potentiels d'un traitement que sur ses bénéfices escomptés, c'est leur donner les moyens de participer à l'évaluation de la balance bénéfices-risques du traitement, dans un contexte qui leur est propre. C'est leur donner les moyens d'être acteur d'une décision thérapeutique mieux partagée et mieux adaptée.
©Prescrire 1er octobre 2009
"Évaluer les risques d'un traitement : prendre en compte les données cliniques, la pharmacologie, et les particularités du patient
" Rev Prescrire 2009 ; 29 (312) : 778-780. Télécharger (pdf, 98 Ko).