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Maladie de Parkinson avancée : des choix difficiles pour réduire les troubles moteurs

Les troubles moteurs observés à un stade avancé de la maladie peuvent être réduits par une adaptation des posologies de la lévodopa, ou l’ajout d'un autre médicament dopaminergique tel que le ropinirole.

Le traitement de référence de la maladie de Parkinson est la lévodopa. Après une phase d’amélioration de la qualité de vie d’environ 4 ans à 6 ans, environ 40 % des patients souffrent de fluctuations motrices (mouvements et parole plus difficiles, mouvements anormaux). Des phases d’amélioration alternent avec l’apparition ou l’aggravation brutale de mouvements, souvent involontaires, et parfois accompagnés de contractions musculaires soutenues et douloureuses.

Diminuer et fractionner les doses unitaires de lévodopa est une des manières de réduire les fluctuations motrices. L’amélioration apportée par des formes de lévodopa à libération prolongée paraît faible mais sans surcroît d'effets indésirables. L’ajout d’agonistes dopaminergiques non dérivés de l’ergot de seigle, tel le ropinirole, entraîne une amélioration motrice mais avec divers effets indésirables.

D’autres traitements ont une certaine efficacité mais, en raison de leurs effets indésirables, ne sont que des recours à discuter au cas par cas. La rasagiline et la sélégiline (des IMAO-B), apportent une petite amélioration contrebalancée par une augmentation des troubles cardiovasculaires, voire un surcroît de mortalité. Les inhibiteurs de la COMT, entacapone ou tolcapone, ne sont pas plus efficaces qu’un agoniste dopaminergique ou un IMAO-B et exposent à des atteintes hépatiques mortelles.

L’apomorphine en injection sous-cutanée est efficace mais contraignante. L’administration par sonde d’un gel duodénal de lévodopa a des effets indésirables nombreux.

Le recours à la stimulation cérébrale profonde est un pari à discuter avec certains patients en impasse thérapeutique : elles sont très efficaces, mais exposent à des effets indésirables graves.

©Prescrire 1er avril 2011

"Traitement de la maladie de Parkinson. Deuxième partie - Réduire les fluctuations motrices sous lévodopa" Rev Prescrire 2011 ; 31 (330) : 273-279. (pdf, réservé aux abonnés)

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Voir aussi :

Traitement de la
maladie de Parkinson.   
Première partie - D'abord
une monothérapie par
lévodopa ou agoniste
dopaminergique
Rev Prescrire 2011 ;
31 (329) : 200-205.
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