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Syndrome du canal carpien : attelles, infiltration de corticoïdes, et chirurgie

Le syndrome du canal carpien entraîne des troubles qui régressent dans 30 % des cas et qui peuvent s’aggraver dans 20 % des cas. La chirurgie n'est pas toujours la seule solution. 

Le syndrome du canal carpien est lié à la compression d’un nerf (appelé médian) à l'intérieur du poignet. Il est à l’origine de fourmillements, d’engourdissements de certains doigts, voire de troubles de la sensibilité ou de la force musculaire d'une partie de la main. Les symptômes s’améliorent spontanément dans environ 30 % des cas en un an mais ils s’aggravent dans environ 20 % des cas, avec parfois des séquelles définitives.

Le port d’une attelle de poignet la nuit ou une infiltration de corticoïde dans le canal carpien sont une alternative à la chirurgie chez la majorité des patients, du moins à moyen terme (1 an).

Quand ces différents traitements ne soulagent pas le patient, en cas d’aggravation ou de persistance des troubles au-delà de quelques mois, ou en cas de diminution de la sensibilité ou de la force musculaire, un traitement chirurgical peut être proposé, après avoir effectué un électromyogramme (enregistrement électrique du fonctionnement des muscles) pour étayer le diagnostic.

Les diverses techniques chirurgicales habituellement utilisées ont des résultats similaires pour soulager les symptômes, mais la chirurgie endoscopique semble réduire de quelques jours le délai de reprise du travail. Les effets indésirables semblent rares et dans 75 % des cas, la chirurgie est un succès.

©Prescrire 1er avril 2011

"Syndromes du canal carpien" Rev Prescrire 2011 ; 31 (330) : 280-284. (pdf, réservé aux abonnés)

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