Comme tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), l'ibuprofène pris pendant la grossesse expose notamment à des avortements spontanés, à des malformations, des atteintes cardiaques et rénales graves de l'enfant à naître, et à des dangers au moment de l'accouchement (hémorragies, thromboses de la mère, etc.) (1). En France, plusieurs études épidémiologiques ont montré que les femmes enceintes sont très exposées à cette substance prise à des fins antalgique ou antipyrétique, l'une des plus utilisées après le paracétamol, souvent sans ordonnance (2)
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