En janvier, Prescrire publie un panorama de son travail effectué au fil de l'année écoulée à partir de centaines de recherches documentaires approfondies et mises à jour, de décryptages d'essais cliniques et de synthèses méthodiques, et d'analyses de dossiers d'évaluation clinique. Les conclusions sont classées par thèmes. En voici quelques extraits :
- "À noter dans sa liste de médicaments" : Cancer du sein et pertuzumab + trastuzumab (Phesgo°) en injection sous-cutanée : administration plus rapide que par voie intraveineuse, avec une balance bénéfices-risques favorable uniquement en cas de cancer non opérable.
- "Mieux soigner" : Durée du traitement de première ligne des infections par Helicobacter pylori : au moins 5 jours, voire jusqu'à 10 à 14 jours.
- "À écarter de sa liste de médicaments" : Acide mycophénolique (Myfortic° ; et son "promédicament" mycophénolate mofétil - Cellcept° ou autre) et grossesse : génotoxicité, malformations, avortements spontanés.
- "Nouveautés sans progrès" : Rhinite allergique et extraits allergéniques standardisés d'acariens de la poussière de maison (Orylmyte°) : efficacité clinique incertaine, et des réactions allergiques parfois graves.
- "Mieux cerner les risques liés aux soins" : Retrait chirurgical des implants tubaires contraceptifs Essure° : des complications et des troubles parfois persistants.
- "Et si c'était à cause du médicament ?" : Certains médicaments, notamment certains psychotropes, causent ou aggravent une hypothermie, c'est-à-dire une température corporelle centrale inférieure à 35 °C.
Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 1er janvier 2023
• Texte complet :
"Pour mieux soigner : enrichir et mettre à jour ses choix thérapeutiques. Le tri des éléments les plus marquants de l'année 2022" Rev Prescrire 2023 ; 43 (471) : 31-57. Réservé aux abonnés.