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Attention aux différentes concentrations d'héparines de bas poids moléculaire, sources d'erreurs

Les erreurs de doses d'anticoagulants exposent soit à des hémorragies soit à des thromboses (1).En 2024, le Centre régional de pharmacovigilance de Limoges a alerté sur un risque d'erreur propre aux héparines de bas poids moléculaire (HBPM). Il a attribué des erreurs de concentrations de tinzaparine (Innohep°) à des confusions entre les présentations à visée préventive et celles à visée curative, en particulier dans le cas de prescriptions manuscrites incomplètes, mentionnant la posologie en millilitres (ml) sans préciser la concentration de la solution (2). Un abonné à Prescrire avait déjà signalé en 2015 un risque de surdose avec la tinzaparine (3). D'autres confusions entre des concentrations différentes d'une même HBPM ont été rapportées dans différents pays d'Europe

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Tabac et alcool : un "coût social" plus lourd que celui des drogues illicites

En France, la consommation de tabac, d'alcool et de drogues illicites (cannabis, opioïdes non médicamenteux, stimulants injectables) représente un lourd fardeau engendrant chaque année des morts, des dépenses de santé et des pertes de productivité pour les entreprises. Parallèlement, les consommations de drogues licites génèrent des recettes pour l'État, notamment par le prélèvement de taxes sur le tabac et l'alcool, et par les prélèvements fiscaux sur les entreprises commercialisant ces produits (1,2)

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Risques liés aux soins
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Triptans et allaitement : douleurs des seins et difficultés d'éjection du lait

En 2024, une analyse de plusieurs bases de données de pharmacovigilance dans le monde a recensé 26 notifications d'effets indésirables chez des femmes allaitantes ayant pris un triptan, le sumatriptan (Imigrane° ou autre) le plus souvent. Il s'agissait de : douleurs et sensations de brûlures du mamelon, douleurs des seins, engorgements mammaires, douleurs à l'éjection du lait. La douleur a régressé une fois le triptan éliminé. Au moins 8 femmes allaitaient depuis plusieurs semaines ou mois. Dans une dizaine de cas, des réintroductions parfois répétées du triptan ont été suivies des mêmes effets indésirables (1)

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Effets indésirables du nirsévimab : peu de données après une saison d'utilisation chez les nourrissons

Le nirsévimab (Beyfortus°), un anticorps monoclonal dirigé contre la protéine F du virus respiratoire syncytial (VRS), est autorisé dans l'Union européenne depuis 2023 en prévention des infections par le VRS chez les nouveau-nés et les nourrissons. Dans les essais randomisés, le nirsévimab a réduit le risque d'hospitalisation pour infection par le VRS, y compris chez les nourrissons qui n'ont pas de facteur de risque de forme grave, mais sans effet démontré sur la mortalité (1). En 2025, une étude de cohorte menée à partir de la base de données de l'assurance maladie française obligatoire (SNDS, pour Système national de données de santé) chez environ 80 000 nourrissons suivis pendant une durée médiane de 118 jours durant la saison 2023-2024 a eu des résultats convergents. Cette étude a montré que l'injection de nirsévimab était associée à une moindre fréquence des hospitalisations pour infection par le VRS, de l'ordre de 1 hospitalisation en moins pour 63 enfants traités (2)

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