Cobimétinib (COTELLIC°) et mélanomes métastasésChez les patients atteints d'un mélanome métastasé ou non opérable et dont la tumeur porte une mutation en position V600 sur le gène de la protéine BRAF (mutation dite BRAF V600), quelques médicaments ont apporté un progrès thérapeutique au cours des années 2010. Le vémurafénib, un inhibiteur de la protéine BRAF anormale, est devenu le médicament de premier choix : il a allongé la durée vie de quelques mois dans un essai versus dacarbazine, au prix de nombreux effets indésirables. Le dabrafénib, un me-too du vémurafénib, a été autorisé quelques mois plus tard (1,2). En 2015, le tramétinib, un inhibiteur de kinases du système MEK, a été autorisé en association uniquement avec le dabrafénib, tous deux commercialisés par la firme Novartis Pharma. Deux essais chez environ 1 100 patients ont montré que recourir d'emblée à cette association allonge la durée médiane de survie de 7 mois environ par rapport à un inhibiteur de la protéine BRAF en monothérapie (2).La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous
DiversTramétinib - Mekinist°. Mélanomes métastasés ou non opérables avec mutation BRAF V600 : quelques mois de vie en plus
DiversVémurafénib - Zelboraf°. Avec plus de recul : mélanome métastasé : quelques mois de survie en plus, mais beaucoup d'effets indésirables