Cabozantinib (CABOMETYX°) et cancer du rein avancé

Chez les patients atteints d'un carcinome rénal métastasé, après échec d'un inhibiteur de tyrosine kinases liées aux récepteurs du VEGF (facteur de croissance de l'endothélium vasculaire), tel le sunitinib, les options médicamenteuses sont : soit un autre anti-VEGF tel que le sorafénib ; soit le nivolumab, un immunostimulant anti-PCD1 (pour "programmed cell death 1") qui augmente l'activité des lymphocytes T, des cellules aux propriétés antitumorales. Dans cette situation clinique, le sorafénib a semblé augmenter la durée médiane de survie d'environ 4 mois dans un essai versus temsirolimus (un inhibiteur de la protéine mTOR), mais le niveau de preuves est faible ; et le nivolumab a augmenté la durée médiane de survie d'environ 5 mois dans un essai non aveugle versus évérolimus (un autre inhibiteur de la protéine mTOR). En l'absence de comparaison directe, on ne sait pas si la balance bénéfices-risques du nivolumab est meilleure que celle d'un anti-VEGF. Il n'est pas démontré qu'un inhibiteur de la protéine mTOR augmente la durée de vie dans cette situation clinique (1).

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