ixazomib (NINLARO°) et myélome multiple en échec

Chez les patients atteints d'un myélome multiple et qui ont déjà reçu une première ligne de traitement, la rechute est fréquente et le traitement n'est alors pas consensuel. Le thalidomide ou le lénalidomide, des immunodépresseurs, ou le bortézomib, un inhibiteur du protéasome 26S, sont des options, à associer avec la dexaméthasone. Dans cette situation, il n'est pas démontré que le carfilzomib, un autre inhibiteur du protéasome 26S, apporte un progrès clinique, ni à la place du bortézomib ni en ajout au lénalidomide, en association avec la dexaméthasone (1,2). Au fil des rechutes, les possibilités thérapeutiques s'amenuisent. Chez les patients ayant déjà reçu plusieurs lignes de traitement, le pomalidomide (un analogue du thalidomide et du lénalidomide) associé avec la dexaméthasone, est une option à envisager chez ceux qui ont supporté le thalidomide et le lénalidomide sans trop d'effets indésirables (1,2).

La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Faites le choix de l'indépendance

et accédez à tous nos contenus

à partir de 19€ par mois

Abonnez-vous