Olaparib (Lynparza°) et cancer de l'ovaire, avec plus de recul

L'olaparib est un cytotoxique par inhibition des poly-adénosine diphosphate ribose polymérases (PARP), des enzymes qui participent à la réparation des cassures de l'ADN. Il est autorisé dans l'Union européenne en traitement d'entretien chez les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire sensible aux sels de platine, qui ont déjà reçu au moins deux lignes de chimiothérapie à base d'un sel de platine. Cette autorisation de mise sur le marché (AMM) a été accordée fin 2014 sur la base d'un essai randomisé, en double aveugle, versus placebo, chez 265 femmes, avec ou sans mutation d'un gène BRCA dans la tumeur. Dans cet essai, il y a eu un allongement du délai avant aggravation radiologique du cancer dans le groupe olaparib (8,4 mois versus 4,8 mois dans le groupe placebo, p < 0,001), sans allongement tangible de la durée de vie (environ 29 mois dans les deux groupes) (1,2).

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