Doravirine (PIFELTRO°), doravirine + lamivudine + ténofovir disoproxil (DELSTRIGO°) et HIV

Chez les patients infectés par le virus de l'immunodéficience humaine (HIV), le traitement repose généralement sur l'association d'au moins trois antirétroviraux, dont le plus souvent deux inhibiteurs nucléosidiques ou nucléotidiques de la transcriptase inverse du HIV tels que emtricitabine + ténofovir disoproxil ou abacavir + lamivudine. Le choix du troisième antirétroviral dépend notamment de la charge virale et du profil de résistance du virus. Quand un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse du HIV est envisagé comme troisième antirétroviral, l'éfavirenz est plus efficace que la rilpivirine en cas de charge virale élevée (au moins 100 000 copies/ml), et il expose à moins de résistances, mais à plus d'effets indésirables, notamment des atteintes cutanées parfois graves (1à4).

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