Upadacitinib (RINVOQ°) et spondyloarthrite axiale dite radiographique

Chez les patients atteints de spondyloarthrite axiale, quand un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) ne soulage pas suffisamment, un anti-TNF alpha est une option (lire aussi "Spondyloarthrite axiale"). L'upadacitinib (Rinvoq° - Abbvie) est un immunodépresseur inhibiteur de Janus kinases, déjà autorisé dans la polyarthrite rhumatoïde (1,2). Il l'est devenu aussi dans la spondyloarthrite axiale dite radiographique (anciennement ankylosante), après échec d'un traitement dit conventionnel, tel qu'un AINS (2). Dans cette situation, l'upadacitinib a été un peu plus efficace qu'un placebo pour réduire les symptômes à 14 semaines dans un essai chez 187 patients qui n'avaient jamais reçu d'anti-TNF alpha (2). Faute de comparaison versus un anti-TNF alpha, cet essai ne démontre pas de progrès avec l'upadacitinib. L'upadacitinib expose notamment à des infections et des cancers, en lien avec ses effets immunodépresseurs ; des hypertensions artérielles ; des thromboses, des atteintes hématologiques ; des troubles musculaires, dont des rhabdomyolyses (1,2). L'essai versus placebo n'a pas apporté de nouvelles informations sur le profil d'effets indésirables de l'upadacitinib.

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