Filgotinib (JYSELECA°) et polyarthrite rhumatoïdeChez les patients atteints d'une polyarthrite rhumatoïde, le traitement dit de fond repose d'abord sur des immunodépresseurs dits conventionnels : le méthotrexate en premier choix, seul ou associé avec un autre immunodépresseur tel que la sulfasalazine. En cas d'efficacité jugée insuffisante ou d'effets indésirables trop gênants, les anti-TNF alpha tels que l'adalimumab, des immunodépresseurs de nature protéique utilisés sous forme injectable, sont des médicaments de choix en raison d'une balance bénéfices-risques favorable dans cette situation et d'un long recul d'utilisation. Depuis la fin des années 2010, des immunodépresseurs inhibiteurs de Janus kinases utilisés par voie orale, tels que le tofacitinib, sont autorisés dans la polyarthrite rhumatoïde. Il n'est pas démontré qu'ils soient plus efficaces que d'autres médicaments "de fond", et ils ont un profil d'effets indésirables au moins aussi chargé (1à3).La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous