Olopatadine + mométasone (RYALTRIS°) par voie nasale et rhinite allergiqueLes rhinites allergiques sont causées par des allergènes tels que des pollens (rhinite saisonnière, alias rhume des foins) ou des acariens. Elles se manifestent principalement par des éternuements, un écoulement nasal clair, une obstruction et des démangeaisons nasales (1,2). Chez les patients gênés par une rhinite allergique, quand un médicament par voie nasale est envisagé, le cromoglicate de sodium (une cromone) est le premier choix. Son efficacité est modeste et il expose à peu d'effets indésirables. Un antihistaminique H1 par voie nasale tel que l'azélastine est une alternative avec une efficacité similaire, mais un surcroît d'effets indésirables. La béclométasone (un corticoïde) par voie nasale a une efficacité démontrée sur les symptômes de rhinite allergique, mais avec des effets indésirables parfois plus gênants que les symptômes eux-mêmes. La mométasone ou la fluticasone, d'autres corticoïdes par voie nasale, n'ont pas d'avantage démontré sur la béclométasone. Une association azélastine + fluticasone par voie nasale est disponible depuis 2015 en France, sans avantage clinique tangible par rapport à chacune des substances en monothérapie (1à3).La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous
DiversAzélastine + fluticasone - Dymista°. Rhinite allergique : en rester à une monothérapie par voie nasale