Cémiplimab (LIBTAYO°) et cancers du col de l'utérus qui s'aggravent pendant ou après une chimiothérapie

Chez les patientes atteintes d'un cancer du col de l'utérus qui récidive après une chirurgie et de la radiothérapie, ou quand le cancer est métastasé, une chimiothérapie cytotoxique comportant un sel de platine et un taxane est souvent proposée, avec parfois en plus du bévacizumab (un anti-VEGF). Dans un essai versus placebo, l'ajout de pembrolizumab (un anti-PCD-1) à cette chimiothérapie a allongé la durée médiane de vie des patientes d'environ 1 an quand les tumeurs exprimaient le ligand du récepteur PCD-1 (PCD-L1), au prix d'un surcroît d'effets indésirables graves. Quand le cancer s'aggrave pendant ou après la chimiothérapie, un cytotoxique tel que la gemcitabine ou le pémétrexed en monothérapie est souvent proposé, malgré l'absence d'allongement prouvé de la durée de vie. Des soins symptomatiques adaptés sont une option (1à3).

La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Faites le choix de l'indépendance

et accédez à tous nos contenus

à partir de 19€ par mois

Abonnez-vous