Cémiplimab (LIBTAYO°) + chimiothérapie et cancers bronchiques métastasés ou inopérables, en 1re ligne

Chez les patients atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules inopérable, chez qui une radiochimiothérapie n'est pas une option, ou chez ceux atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules métastasé et qui n'ont pas encore reçu de traitement à ce stade du cancer, le choix du traitement dépend notamment de la proportion de cellules tumorales qui expriment la protéine PCD-L1 (1,2). Quand cette proportion est inférieure à 50 %, le premier choix est l'association d'une chimiothérapie cytotoxique contenant un sel de platine avec du pembrolizumab (un immunostimulant anti-PCD-1, inhibiteur de point de contrôle immunitaire). Cette association a allongé la durée médiane de survie par rapport à une chimiothérapie seule dans deux essais. Quand la proportion de cellules tumorales exprimant PCD-L1 est supérieure à 50 %, le premier choix est le pembrolizumab seul. Il a été plus efficace qu'une chimiothérapie pour allonger la durée médiane de survie dans deux essais, sans surcroît d'effets indésirables graves (1,2).

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