En tant que nouvel
abonné de la revue Prescrire, je constate avec satisfaction que la prescription
en dénomination commune internationale (DCI) est toujours recommandée.
Voici un exemple illustratif survenu dans mon officine.
N...
a une violente otite. Elle va d'abord voir son généraliste qui lui
prescrit de l'Augmentin° (amoxicilline + acide clavulanique). Quand elle présente
son ordonnance, elle accepte la substitution par un générique car
elle a entière confiance dans le pharmacien.
Au
bout d'une semaine de traitement, sa douleur n'a que légèrement
diminué et elle décide de consulter un spécialiste. Après
un examen et un interrogatoire concernant son premier traitement, l'oto-rhino-laryngologiste
décide de lui prescrire du Ciblor° (amoxillicine + acide clavulanique)
qui, selon lui, est beaucoup plus efficace. Quand elle présente son ordonnance,
le pharmacien lui précise qu'il s'agit exactement du même antibiotique,
boîtes à l'appui
Si
le médecin avait opté pour une prescription en dénomination
commune internationale (DCI), il aurait évité de passer pour un
incompétent auprès de la patiente. ©Frédéric
Bitton Pharmacien (78) La revue Prescrire 1er novembre 2006 Rev Prescrire
2006 ; 26 (277) : 791. |