Les
situations qui requièrent une exploration chirurgicale sont
rares : c'est le cas des blessures profondes atteignant os, cartilage,
tendon, nerf ou vaisseau sanguin, ainsi que les blessures oculaires.
Dans
les autres cas, le retrait de l'hameçon peut être réalisé
au cabinet du médecin généraliste.
4 techniques de
retrait sont décrites, selon le type d'hameçon, la
localisation de la blessure et l'appréciation visuelle du
médecin : méthodes dites "rétrograde",
"du fil tiré", de l'"aiguille de soutien",
"avance et coupe".
Dans tous les
cas, une antisepsie rigoureuse de la zone d'intervention précède
le geste technique. Le recours à une anesthésie locale
est recommandé, notamment lorsqu'il s'agit d'hameçons
à ardillons multiples.
Après retrait
de l'hameçon, l'absence de corps étrangers doit être
vérifiée et les dégâts tissulaires évalués.
Un pansement simple suffit en général à protéger
la plaie.
L'antibioprophylaxie
n'est pas systématique.
Le statut vaccinal
du patient contre le tétanos doit être examiné.
© La revue Prescrire 15 mars 2003
Rev Prescr 2003 ; 23 (237) ; 218-219.
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