En France, la pratique
de la chirurgie gastrique de l'obésité a augmenté rapidement
entre 1997 et 2002, puis sa fréquence s'est réduite. 10 300 actes
ont été réalisés en 2003. 95 % des interventions sont
des gastroplasties isolées, soit par anneau ajustable, soit par gastroplastie
calibrée. Le taux
de complications à court terme de la chirurgie gastrique de l'obésité
a été de 5 %, dont 0,2 % de décès durant l'hospitalisation. Le
taux de complications peropératoires a été de 0,9 % avec
les poses d'anneaux de gastroplastie, et de 4,4 % avec les gastroplasties et des
courts-circuits gastriques : plaies viscérales, perforations gastriques,
accidents liés à l'anesthésie, infection. En
France, les complications dans l'année suivant l'opération ont été
surtout des troubles digestifs et des complications pariétales. 7 % des
patients ont subi une réintervention, le plus souvent pour une complication.
Ces données sont
globalement convergentes avec des données internationales, en particulier
venues des États-Unis d'Amérique, où la technique du court-circuit
gastrique est utilisée dans plus de 80 % des interventions. La
mortalité à court terme et à long terme augmente avec l'âge
des opérés. On
a peu de données au-delà d'un an. Une étude californienne
a montré un taux d'hospitalisation de 20 % dans l'année qui a suivi
l'intervention, de 18 % la deuxième année, 15 % la troisième
année, versus 8 % durant l'année qui a précédé
l'intervention. ©La revue Prescrire 15 juillet
2007 Rev Prescrire 2007 ; 27 (285) : 513-515. |