Revue Prescrire, article en une, SRAS décembre 2003
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Le syndrome respiratoire aigu sévère
 
L'épidémie due au nouveau coronavirus a cessé ; mieux vaut rester en éveil.
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Le syndrome respiratoire aigu sévère

Rev Prescr 2003 ; 23 (245) : 857-859 (28 références).
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Un syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) épidémique est apparu en Chine en hiver 2002 ; il a cessé dans le monde entier courant 2003. Le virus a été identifié  : un nouveau coronavirus, nommé SARS-CoV.

Le tableau clinique du SRAS est celui d'une infection pulmonaire fébrile, qui se complique souvent de dyspnée la deuxième semaine, voire de détresse respiratoire pouvant durer plusieurs semaines. La mortalité en cas de SRAS est de l'ordre de 15 %.

On dispose à présent de tests biologiques spécifiques : sérologie et recherche d'acide nucléique par PCR (polymerase chain reaction). Ces tests sont performants pour un diagnostic positif, mais ils ne permettent pas un diagnostic précoce.

On ne connaît pas de traitement antiviral efficace.

Le personnel soignant a été particulièrement exposé, et les cas de contamination survenus ont eu des conséquences majeures sur l'organisation des services hospitaliers touchés.

Des mesures préventives drastiques autour d'un cas sont impératives : limiter l'entrée de la chambre d'un malade à quelques soignants dont l'identité est enregistrée ; protéger les soignants avec masque, lunettes, gants ; désinfecter les surfaces avec un antiseptique reconnu ; mettre en quarantaine toutes les personnes non protégées en contact avec les malades.

En pratique, une réapparition reste possible. Elle sera difficile à discerner rapidement en période hivernale propice aux épidémies grippales.

©La revue Prescrire 15 décembre 2003
Rev Prescrire 2003 ; 23 (245) : 857-859 (28 références).