Réduire
la sexualité à la seule sphère génitale et à
des questions d'hormones apparaît peu à même d'aider les hommes
et les femmes à faire face à des difficultés sexuelles souvent
d'ordre relationnelles ou psychologiques. Il
n'existe pas de norme en matière de sexualité. Les traitements proposés
ont été évalués selon une approche mécanique,
standardisée, de la sexualité, peu en rapport avec les véritables
attentes des femmes. Les problèmes relationnels et les inhibitions personnelles
sont les principaux facteurs contribuant à une insatisfaction sexuelle
recensés lors des enquêtes sur la sexualité des femmes. L'analyse
de ces difficultés est complexe et les réponses diverses. En réponse
aux femmes qui expriment ce type de plainte, mieux vaut les aider à comprendre
ce que signifient ces plaintes, ce que sont leurs références personnelles
en matière de sexualité, et comment elles se sont construites, plutôt
que proposer des médicaments. En
2007, compte tenu des données de l'évaluation, les femmes qui ressentent
une insatisfaction sexuelle n'ont rien à attendre des hormones, sans efficacité
sur la sexualité globale, et dont les effets bénéfiques paraissent
moins probables que leurs effets indésirables. ©La
revue Prescrire 1er juin 2007 Rev Prescrire 2007 ; 27 (284) : 444-447. |