Revue Prescrire, article en une, Transparence Agences - novembre 2004
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Transparence et accès aux données : le vent tourne
 
Il reste beaucoup à faire en matière de transparence et d'accès aux données, mais le niveau d'exigence des patients et des professionnels rigoureux ne fait que monter.
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Le vent tourne

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Olmésartan médoxomil (Alteis°, Olmetec°)
7e sartan, sans avantage démontré
dans l'HTA
Rev Prescrire 2004 ; 24 (255) : 725-727.
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Manidipine (Iperten°)
11e inhibiteur calcique dans l'HTA
Rev Prescrire 2004 ; 24 (255) : 727.
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Coxibs : des nouveautés qui ne tiennent pas leurs promesses
Accès libre
Itinéraire mis à jour le 1er novembre 2004 (27 textes)
Pendant de longues années de faux-semblants, la pression des firmes, la complicité de leaders d'opinion, et le silence des agences ont fait régner l'opacité sur le monde du médicament.

Des changements décisifs sont en cours : les agences du médicament les plus secrètes commencent à montrer quelques signes de transparence ; l'action des représentants de la société civile fait peu à peu évoluer la réglementation ; les revues indépendantes durent et gagnent peu à peu en audience ; les conflits d'intérêts et la dissimulation de données font réagir un public de plus en plus large.

Ainsi, la dissipation des brumes autour des effets indésirables des coxibs, gastro-intestinaux, cardiovasculaires et autres, a été lente, mais les patients commencent aujourd'hui à pouvoir comprendre ce que sont réellement ces médicaments, présentés il y a 4 à 5 ans comme des panacées. Les revues indépendantes ont diffusé depuis longtemps l'information sur ces effets ; aujourd'hui, le message des agences se fait plus clair ; et les médias grand public sont conduits à relayer.

Chaque jour, des cas moins spectaculaires montrent que le vent commence à tourner. Ainsi, la "valeur thérapeutique ajoutée" par le 7e sartan (olmésartan) ou par le 11e inhibiteur calcique (manidipine), dans le traitement de l'hypertension artérielle, est reconnue comme nulle par les revues indépendantes d'Europe et d'ailleurs, mais aussi par la Commission française de la transparence, et chacun peut le lire sur internet.

Il reste beaucoup à faire en matière de transparence et d'accès aux données, mais le niveau d'exigence des patients et des professionnels rigoureux ne fait que monter. Faisons en sorte que le vent continue à souffler dans la bonne direction.

©La revue Prescrire 15 novembre 2004
Rev Prescrire 2004 ; 24 (255) : 724.