Pour leurs promoteurs et pour les firmes pharmaceutiques,
les noms commerciaux des médicaments seraient plus simples et plus informatifs
que la DCI. En réalité, les confusions liées aux noms commerciaux
sont courantes.
Confusions entre noms commerciaux Une
solution pour limiter ces risques de confusion est de privilégier la prescription
en dénomination commune internationale. Plus
d'information Un nom de médicament en DCI
bienvenu Un médicament antidiarrhéique à base de
lopramide au nom commercial non trompeur. Plus
d'information Un même nom commercial pour
deux substances différentes ? L'ibuprofène comprimés
200 mg est commercialisé sous le nom de Doltaque°. Or ce nom était,
il y a quelques années, décliné pour une autre spécialité
à base d'acide tiaprofénique. Est-il normal d'avoir un même
nom commercial pour deux substances ? Plus
d'information (pdf, 62 Ko)
Isotrétinoïne
40 mg : Risque de confusion accru ! Pour le traitement
de l'acné sévère, on dispose au total en 2005 de 4 gammes
à base d'isotrétinoïne, une substance tératogène,
aux noms peu informatifs, avec des conditionnements guère instructifs quant
à la DCI (peu visible ou carrément absente). Plus
d'information
Compralgyl° : la composition
change mais pas le nom ! Un exemple caricatural qui démontre
que les noms commerciaux ne correspondent en rien au contenu des médicaments,
contrairement à la DCI. Plus
d'information
Confusion entre médicament
du HIV et antiépileptique, entre antiallergique et neuroleptique, etc. Alerte
sur le risque de confusion entre les noms de marque de l'antirétroviral
(contre le HIV) Kaletra° (lopinavir + ritonavir) et de l'antiépileptique
Keppra° (lévétiracétam). Etc. Plus
d'information
Trois médicaments antiallergiques
contenant de la cétirizine disponibles sans ordonnance Leurs
noms commerciaux, sans lien avec la dénomination commune internationale
(DCI), créent un risque de confusion chez les patients. Plus
d'information
D'abord chercher la composition
de la spécialité Face à un nom commercial, et même
s'il a une consonance informative, il faut d'abord rechercher la composition de
la spécialité. Le risque d'erreur de nom existe aussi en cas de
prescription en dénomination commune internationale (DCI). Mais les dénominations
communes internationales ont l'avantage sur les noms de marque de comporter des
suffixes qui rappellent leur domaine d'indication thérapeutique, ce qui
permet au moins d'avoir un doute et de vérifier la prescription. Plus
d'information
©La revue Prescrire 1er octobre
2006 |