Anti-TNF alpha, thiopurines : lymphomes (suite)

 En novembre 2017, l'Agence française du médicament (ANSM) a publié un communiqué portant l'attention sur les résultats d'une étude concernant les effets à long terme des anti-TNF alpha (1). Cette étude a été menée par l'ANSM et l'Assistance publique-hôpitaux de Paris à partir du Système national d'information inter-régimes de l'Assurance maladie (Sniiram). Une cohorte de 189 289 patients atteints de maladies inflammatoires chroniques intestinales a été suivie pendant une durée médiane de 6,7 ans (1,2). Environ 123 000 patients n'ont reçu ni thiopurine ni anti-TNF alpha ; environ 50 400 ont été exposés à une thiopurine, l'azathioprine (Imurel° ou autre) ou la 6-mercaptopurine (Purinéthol° ou Xaluprine°) ; environ 30 300 à un anti-TNF alpha, l'infliximab (Remicade° ou autre) ou l'adalimumab (Humira°) ; et environ 14 200 aux deux groupes de médicaments. Parmi les patients de cette cohorte, 336 ont eu un lymphome (2).

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