Gadolinium, IRM et grossesse : des risques pour l'enfant à naître

Le gadolinium, un ion lanthanide, est utilisé par voie intraveineuse pour modifier le contraste lors d'examens d'imagerie par résonance magnétique (IRM). En fonction de leur structure, les substances à base de gadolinium sont plus ou moins stables, et libèrent une quantité plus ou moins importante de gadolinium dans le sang, qui s'accumule ensuite dans le cerveau, le foie, les reins, les muscles, la peau, les os. Les structures macrocycliques (acide gadotérique, gadobutrol, gadotéridol) sont plus stables que les structures linéaires (gadobénate de méglumine, gadodiamide, gadopentétate de méglumine, gadoversétamide) (1). Début 2018, l'autorisation de mise sur le marché (AMM) de certaines spécialités à base de gadolinium à structure linéaire commercialisées en France ont été suspendues ou restreintes (1,2).

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