Effets indésirables des agonistes ou antagonistes de la gonadoréline dans le cancer de la prostate En 2018, une étude effectuée sur une base de données d'une assurance maladie étatsunienne a analysé les données de 201 797 hommes ayant un cancer de la prostate et n'ayant pas subi d'orchidectomie (1). Les 94 528 hommes ayant reçu un antiandrogène agoniste ou antagoniste de la gonadoréline tel que la triptoréline (Décapeptyl° ou autre) entre 1992 et 2010 ont été comparés aux hommes non exposés à ces substances. Chez les hommes ayant été exposés à des agonistes ou antagonistes de la gonadoréline, plusieurs troubles ont été plus fréquents que chez les hommes n'ayant pas été exposés à ces substances, de façon statistiquement significative : les fractures, les diabètes, les démences, les coronaropathies, les infarctus du myocarde et les troubles sexuels, avec des risques relatifs estimés compris entre 1,1 et 1,4 (1). Les troubles sexuels ont été plus fréquents en cas de radiothérapie, et encore plus en cas de radiothérapie et de chirurgie (1).La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous