Ne déclarer que les effets indésirables graves ou inattendus ?Les médecins français pratiquent peu la pharmacovigilance. Et souvent, ils et elles ne savent pas que les patient.e.s peuvent déclarer les effets indésirables aux centres de pharmacovigilance. Donc ils et elles ne le disent pas à leurs patient.e.s. Mais quand ceux et celles-ci le font en nombre, comme lors de l'affaire du Levothyrox° en 2017, les centres de pharmacovigilance se trouvent noyés sous les déclarations. Une thèse de médecine générale faite dans la région de Lille retrouve ce qui était présumé (1) : les médecins généralistes repèrent peu et déclarent peu les effets indésirables des médicaments, un peu plus quand ils et elles travaillent en groupe, quand ce sont des femmes, quand ils ou elles participent à des actions d'éducation thérapeutique et quand ils et elles sont abonné.e.s à une revue. Certain.e.s déclarent n'avoir vu aucun effet adverse d'un médicament dans l'année…La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous